dimanche 31 mars 2013
samedi 30 mars 2013
Dernières Pâques de Virginie le 3 avril 1994
Dans un accès de folie j’achetai un piano pour ma fille. Pas trop cher,
pas trop désaccordé. C’était depuis toujours le rêve de Virginie qui me gronda
pour la forme mais qui était ravie. Elle pouvait pianoter à sa guise. Quand je
tentais de l’accompagner la cacophonie était totale et nous éclations de rire.
Le trois avril, les cloches tintèrent Pâques. La foire aux antiquités
se réinstalla. Le temps était glacial et Virginie était trop lasse pour sortir.
Elle préférait le confort de son petit nid douillet. Je lui dénichai un buste
de Chopin qu’elle posa sur le piano.
vendredi 29 mars 2013
mercredi 27 mars 2013
mardi 26 mars 2013
lundi 25 mars 2013
dimanche 24 mars 2013
samedi 23 mars 2013
vendredi 22 mars 2013
mercredi 20 mars 2013
mardi 19 mars 2013
lundi 18 mars 2013
vendredi 15 mars 2013
Double baptême et communion pour Pâques 1986
Virginie n’avait pas été baptisée à sa naissance. Lors de son adoption,
je n’avais pas souhaité décider pour elle de son option religieuse. Depuis
plusieurs mois elle réclamait le baptême et s’y préparait en lisant une bible
pour enfants. Le curé de Jumet accepta de le lui accorder. Par la même
occasion, elle ferait aussi sa communion. La double cérémonie aurait lieu le 29
mars, la veille de Pâques.
Le baptême fut aussi demandé pour Hadrien. Après le baptême Virginie
fut revêtue de l’aube de sa communion. Une croix en bois fut suspendue à son
cou. Ce fut pour nous et pour toute l’assistance, un moment de grande émotion,
ponctué de larmes. Virginie semblait nimbée d’une étrange lumière.
Le lendemain, après la messe, toute la famille se trouva réunie dans
notre logement. Mon grand-père était entouré par tous ses petits-enfants et par
ses arrière-petits-enfants. Dans le ventre de Marion, symbole de renouveau, une
nouvelle vie était en devenir. L’absence de mes parents pesait dans tous les
cœurs.
Mon grand-père et sa sœur étaient assis côte à côte. Ces deux personnes
s’étaient adorées tout au long de leur vie. J’aurais voulu les garder à jamais
installés en face de moi dans leur bonheur intense d’être ensemble. Nous avions
invité Monsieur le Curé pour le repas. L’après-midi, Nora et sa famille nous
rejoignirent. Le mauvais sort semblait conjuré. Robert était charmant et mis
toute la famille en confiance.
Malgré la pluie persistante qui assombrissait le ciel, en nos cœurs, la
lumière éclatait.
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