Derrière les rideaux et l’épaisseur du temps
Sans toi comme les nuits sont froides mon enfant
Le
sommeil et la rue sont pleins de gens d’hôtel
Qui
parlent haut et brisent tout quand je t’appelle
Et je
t’appelle malgré tout et je sais bien
Que
dans ces battements de cœur tu me reviens
Que tu
recrées de douces mains à ton usage
Et que le vent léger rallume ton visage
Afin que
je le voie dans l’épaisseur du temps
Comme une flamme toujours vive mon enfant
René Guy Cadou
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